dimanche 24 août 2014

FABRICATION DE LA LAME MINCE
LAlame mince  sert pour les minéraux de la gangue, utilisée en lumière transmise et elle est couverte.DANS les lignes qui suivent on va vous détaillé les procédures à suivre pour réussir sa fabrication de lame mince. 
On a plusieurs étapes dans laquelle on peut citer :
‒LE SCIAGE
‒LE POLISSAGE
‒LE COLLAGE ET
‒LA REDUCTION DE LA DIMENSION DU PAIN DE SUCRE.
TOUS CES ETAPES VOUS SERONT  EXPLIQUEES CI‒DESSOUS ;

La fabrication de lame mince est avant tout


précédé par le découpage de l’échantillonnage de la roche en morceau(appel pain de sucre ;juste par ce que ça la forme de sucre qu’on voit dans nos télé dans les film              ;une forme adaptée pour la lame porté objet), cette coupe est généralement parallèle (lorsque le but est de voir la tranche de la sédimentation) ou perpendiculaire (si on veut voir diffèrent  dépôt ou soit l’évolution de la sédimentation).le scillage  est réaliségrâce au scie qu’on nomme débiteuse car elle nous aide à obtenir un pain de sucre de forme parallélépipédique .

LE SCIAGE :
L’objectif  visé ici est d’obtenir un morceau de roche qui s’adapte mieux (en forme et en dimension)à la lame porte objet. Ce moreau de roche est appelle «PAIN DE SUCRE ». Le scillage se fait à l’aide d’une scie appelée débiteuse dans la mesure où elle permet  débiter (couper) un morceau de roche de  forme parallélépipédique.

A la scie diamantée est associé un système d’arrosage d’eau.la coupe du pain de sucre se fait sous un jour d’eau abondante dans le but de :=  refroidir la scie afin d’éviter la fusion du bronze imprégné de diamant ; empêcher la production de la poussière.
Lll.2. LE POLISSAGE.
Le but est d’enlever les aspérités en polissant l’une des faces du pain de sucre et mettre ainsi tous les minéraux se trouvant sur cette face au même niveau.  Notons que sur l’autre face on y inscrit les références de l’échantillon.
COMME EXEMPLE : RAT 05 c₋à₋d  roche argileux talqué, échantillon n°05
On utilise des résines comme le baume de canada (ca l’indice de réfraction voisine à celle de quartz) pour le collage de la face dépolie de la lame porte objet au pain de sucre).dans cette étape on chauffera le pain de sucre(surface polie) à100°C pour accélérer la polarisation du baume afin que le durcissement soit rapide, après on laisse coller pendant 24heures . 
On y met également l’orientation du pain de sucre par rapport au sommet et à la base.
Le polissage se fait à l’aide d’abrasifs en poudre sur le lapideur ou de papier émeri (moyen palliatif).le choix de la granulométrie de l’abrasif ou de la dimension du papier émeri dépend de la dureté de la roche. Mais généralement on part du grossier au fin.
Le dépolissage de la lame porte objet.
Pour coller la lame porte objet sur le pain de sucre, il faut commencer par dépolir l’une de ses faces. Cette opération se fait d’abrasif sur le lapideur.
 3. LE COLLAGE.
 Pour  coller la face dépolie de la lame porte objet au pain de sucre, on utilise des résines comme le baume de canada qui a une indice de réfraction voisine de celle du quartz (1, 55).   
Le pain de sucre est mis sur une plaque chauffante à 100c. Dès que la surface polie est chaude, on y met une goutte du baume de canada. Après on applique la face dépolie de la lame porte objet contre le pain de sucre. Et à l’aide d’une baguette, on fait des mouvements de vas et viens pour chasser les bulles d’air qui gêne l’observation au microscope. 
A la place du baume de canada on peut utiliser aussi la « BAGUETTE LAKESIDE ».avec cette baguette on n’exige pas une température mais il faut seulement que la surface polie du pain de sucre soit  chaude. Une fois chaud, on y applique cette baguette plastique. Suite à la chaleur une partie de la baguette va fondre et au procédera ensuite comme on l’a fait dans les cas du baume de canada.  
On peut également utiliser l’ « ANALDITE ».il faut d’abord mélanger la colle et le durcisseur. Ensuite, badigeonner le mélange sur la surface polie du pain de sucre. Il faut y aller vite car le durcissement  est rapide. On peut le faire à chaude ou à froid.
L’objectif est de sortir les aspérités en polissant l’une des faces du pain de sucre et les minéraux se trouvant sur cette face seront au même niveau ; et sur  l’autre face on mettra les référence de l’échantillon. Le polissage est réaliséavec l’abrasif en poudre sur le lapideur  ou soit de papier émeri ou encore papier corindon géologiquement parlant.

Cette dernière étape a lié après 24h de collage :
               


REDUCTION DE LA DIMENSION DU PAIX DE SUCRE :
C’est la dernièreétape dans la confection d’une lame mince.Elle se fait vingt-quatre heures  après  le collage.elle se fait à l’aide des petites scies  destinée à faire le dégrossissage.
La partie coupée est gardée comme témoin.
Après on amène la mince en confection,au lapideur ou  à la moelleuse pour usures jusqu’à 30 microns. L’usure se fait progressivement.Et au fur  et à mesure que l’opération évolue, on observe  contre-jour si elle est transparente ou non on peut également  contrôler  cette épaisseur à l’aide d’unmicroscope  en se servant de teinte de polarisation du quartz qui est un minéral ubiquiste c’est ‒à‒dire qu’on retrouve un peu partout.

Si dans la roche il n’y a pas du quartz, on peut adjoindre à la plaque quelques grains de quartz préalablement polis. On peut utiliser aussi le feldspath qui polarise comme le quartz dans le blanc du premier  ordre à partir de 30 microns. 
Une fois qu’on atteint la teinte jaune, on quitte le lapideur ou la moelleuse .pour continuer l’opération manuellement sur une lame de verre. La suite des opérations se fait ici par des mouvements circulaires  à l’aide des abrasifs très fins alors que sur le lapideur  on utilise les moyens et les grossier. On fait également le control au microscope.
Retenons que les mouvements circulaires permettent d’user toute la surface de la lame. En effet, en mettent la pression au centre, cette dernière va s’étendre sur toute la surface. Le  mouvement latéral permet  d’user beaucoup plus les extrémités car c’est à ces niveaux qu’on met beaucoup de pression.
Dès qu’on atteint l’épaisseur  de  30 microns, on met les références   de l’échantillon sur la lame. On utilise pour ce faire l’encre chine ou une pointe en diamant.
On procède ensuite au collage de la lamelle couvre objet  à l’aide du baume de canada. On procède pour ce fait comme on l’a fait dans le cas de la lame porte objet .cette lamelle n’est pas dépolie et elle protège la surface polie. Pourterminer  on nettoie la lame mince soit dans celui d’alcool dénaturé. A ce niveau la lame mince est prête pour les observations microscopiques.



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